Saito Rei est ce que l’on peut appeler une personne électrisante. Elle ne vous laissera jamais de marbre : soit ça passe, soit ça casse mais il n’y a pas d’entre-deux. Cette force de la nature est ce que l’on peut familièrement appeler un petit emmerdeur. Vous pouvez vous laissez charmer par son sourire enjôleur et ses côtés sympathiques mais n’oubliez jamais que derrière chaque petit sourire peut se cacher une idée sournoise ou une énième idée pour jouer avec votre sécurité.
Jouer… oui, parfaitement, parce qu’avant toute chose, le fils Saito est un joueur compulsif. Les paris stupides ? Il en a fait sa spécialité et notamment sur la route. Il n’est pas du genre à collectionner les grosses cylindrées, déjà, parce qu’il n’en a pas les moyens. En revanche, il est de ceux à s’engager dans un défi qui pourrait troubler l’ordre public uniquement pour un shoot d’adrénaline.

Outre ce côté joueur, Rei est un garçon totalement indiscipliné. Il faut dire qu’il a grandi dans un cadre qui n’était pas propice à la discipline. Il est originaire d’une famille défavorisée qui malheureusement s’est toujours tué au travail pour joindre les deux bouts. De ce fait, et avec des parents absents, le jeune garçon n’a pas eu de repère outre l’école qu’il trouvait beaucoup trop strict. Renvoyé du lycée dès qu’il en a eu l’âge, il n’a jamais été diplômé et est très vite retourné dans la rue. C’est sa débrouillardise qui a fait qu’il n’est jamais tombé aux mains de yakuza. Certes, il a pu avoir des contacts avec eux, mais ils ont toujours été très brefs. Ce n’est pas parce que notre petite tête brûlée aime s’alimenter du danger qu’il est totalement fou. Au contraire, il sait où se trouvent les limites à ne pas franchir. Inconscient mais pas idiot, voici l’expression qui définirait le mieux le jeune homme.

En société, Saito Rei est un homme qui pourrait passer inaperçu à commencer par son nom qui est extrêmement commun. Son apparence, bien qu’ « atypique » est souvent masquée par son uniforme de travail et sa casquette. Lorsqu’il prend la parole, on découvre un homme vulgaire qui parle fort et peut souvent se laisser aller à ses émotions. Très communicatif, il est franc et n’hésitera pas d’user de sa grosse voix pour vous faire comprendre ce qu’il veut ou ressent. En résumé, on pourrait dire de lui que malgré son âge, il agit encore comme un enfant. Peut-être parce qu’il a dû apprendre à se débrouiller tôt ?  

La famille Saito n’a jamais quitté Kyoto, il est donc tout naturel pour Rei d’y résider. Il se trouve même inenvisageable pour cet homme de quitter la ville, d’autant plus que Nemesis a instauré une attraction des plus amusante ! Pour Saito Rei, ce jeu est du pain béni. Il n’a suffi que de nouvelles aux informations pour que ce garçon rêve de recevoir sa carte, plus que de sa lettre d’admission à Poudlard. Vous me direz, il a un peu passé l’âge pour être admis dans une école de magie… Pour lui, ce jeu pourrait être du sérieux. Certes, la sanction est assez rude mais, il faut bien ajouter du piment ! Et sans la menace de ces épisodes amnésiques inexplicables, il n’y aura pas réellement d’enjeux et peut être beaucoup moins de participants. Il se trouve que Rei se prépare car lorsqu’il aura reçu son invitation, s’il la reçoit, il sera bien décidé à gagner tous les jeux ! Pour ce qui est de percer les mystères du maître du jeu ? Et bien il s’en moque ! Lui, tout ce qu’il demande, c’est de s’amuser et pourquoi pas voir ses concurrents tomber sous ses pieds ! Mouhahaha !

- La compétition sportive de 1999 de son école primaire. Pourquoi cette compétition, pourquoi si tôt ? Il se trouve que ce souvenir est le plus beau que Saito Rei possède. Ce n’est pas le fait qu’avec ses petits camarades il ait gagné qui rend cet évènement inoubliable mais la suite des événements, le cadeau que ses parents lui ont offert. Ils avaient économisé pour l’inviter à sortir dans une pâtisserie de la ville. C’était un lieu très beau où l’on servait des gâteaux aux fruits. Le fait de pouvoir profiter d’une telle sortie, en compagnie de ses parents a été pour lui le plus beau trophée qu’il puisse recevoir.

- Son premier salaire, il avait alors 15 ans quand il l’a reçu. Un salaire de misère pour un emploi de caissier dans un Seven Eleven, rien de fou mais cela l’avait rendu fière d’enfin réaliser quelque chose en accord avec les valeurs de sa famille.

- Sa première fois, parce que c’est toujours important, il chérit ce moment et respectera peut-être toujours sa première partenaire. Même si cette dernière n’a jamais rien signifié d’un point de vue amoureux, elle a su le marquer et ce moment tout comme cette fille, il souhaite ne jamais les oublier.